Djamel Abdelkader. Directeur de l’Ecole supérieure des sciences économiques et de management (ESSEM) et expert en relations de travail «Nous avons très mal réagi face à l’arrêt brutal des activités»
Expert en relations de travail et directeur de l’ESSEM, Abdelkader Djamel analyse les répercussions de la crise sanitaire sur les entreprises et prévient de l’aggravation de la situation avec la recrudescence des cas de contamination. Sans nier la réalisation de certains acquis imposés par la crise sanitaire aux entreprises, Abdelkader Djamel estime toutefois que «le pays en général et l’économie en particulier souffrent de l’ensemble des maux d’une société sous-développée et de plus qui vit un retard dans la modernisation de son fonctionnement resté archaïque».
-Lors de la première vague de la Covid-19 en Algérie, beaucoup d’entreprises, essentiellement du secteur du BTPH et des services, ont mis la clé sous le paillasson ; on est en plein dans la troisième vague, la crainte est que le monde de l’entreprise revive la même crise, chose qui lui sera fatale. Quelle est pour vous l’option la plus adaptée pour le maintien en vie d’une économie structurellement désarticulée ?
En fait, c’est deux problèmes qui sont posés, le premier celui de l’économie structurellement désarticulée, et le second la répétition des effets de cette pandémie que l’on appelle la troisième vague.